Etant donné que je ne sais pas trop ce qu'est une ode, j'ai fait un sonnet.
Voilà le truc (j'ai essayé d'être drôle).
A mon assiette de purée du mercredi après-midi
O douce purée! Chère beauté sans visage!
Mon couteau blessa tant tes onctueux rivages!
O jaune purée fumante, mon adorée!
Combien ai-je avalé de tes molles bouchées?
O, toi, Purée Mousline, ton rouge emballage,
Perdurera _quelle gloire!_ à travers les âges
Avec les grands sourires sans cesse renouvelés
Provoqués par chacune de tes arrivées!
Oui, purée surgelée, reine gastronomique
Ta carnation dorée m'inspire des cantiques.
Je me souviens encore de nos dîners privés...
Toi, versée dans l'assiette, hâtivement chauffée....
Cuillère conquérante et visage riant
A jamais je serai ton chevalier servant.
(je suis pas peu fière des deux derniers vers)